Le séminaire aura lieu les 23 et 24 octobre, une semaine avant le sommet du G20. Il se veut être aussi l’occasion d’exprimer des appréciations et des positions critiques pour renforcer les relations internationales entre les différents féminismes. Proposé par FemmSdc Group (groupe féministe actif dans la Società della Cura, réseau italien de plus de 400 associations) avec la collaboration de Global Dialogue, Transform!Europe
https://societadellacura.blogspot.com/p/gruppo-femm.html
Intervenantes internationales en ligne, italiennes (dans la mesure du possible) en présence dans trois sites (Rome, Lecce, Bologne)
Insouciance et soin.
Le monde à l’épreuve de la pandémie et au-delà…
Pensées et pratiques féministes
Ouverture: quel genre de monde ? femmes contre la guerre, la violence, l’hypocrisie de la politique libérale. Pour accueillir les personnes forcées de fuir, pour soutenir ceux et celles qui luttent pour leurs droits dans leur propre pays.
Première séance (180 minutes) 15 interventions/10 minutes chacune + 30 minutes
Comment la pandémie nous a-t-elle trouvés ? La crise syndemique et les politiques publiques : dans quelle mesure la négligence néolibérale, les privatisations et les coupes sociales ont-elles influencé les effets de la crise ?
Situation des pays en mars 2020 – les différences dans les conditions et dans les conséquences.
Réactions des États : déclenchement des lockdowns, autres mesures, sous-estimation, utilisation instrumentale pour la répression des droits.
La propriété intellectuelle des brevets de vaccins et le pouvoir des multinationales – pourquoi la majorité de la population mondiale n’est PAS vaccinée ; l’instrumentalisation de la droite à propos des protestations contre les restrictions anti-vaccins.
Un retour à la “normalité” ? Oui ou non. La crise a accru les inégalités au niveau mondial, mis en évidence la crise du système de santé, produit un déclin de l’emploi, notamment des femmes…
Du travail de soin (également très visible durant la pandémie : infirmières, nettoyage dans les hôpitaux, smartworking + maison et famille, etc.) à la nécessaire remise en question du rapport hiérarchique entre production et reproduction ; les droits des femmes. Le smartworking ou travail à distance, qui devient “normal”, non seulement augmente le travail des femmes, mais élimine les relations sociales, un aspect central du travail.
Deuxième séance (180 minutes) 15 interventions/10 minutes chacune + 30 minutes
Quelles sont les possibles alternatives pour la transformations ? – Défis féministes
Le féminisme a mis en évidence le “paradigme de la prise en charge” qui s’est installé, prenant l’importance d’un nouveau paradigme pour transformer le monde. (voir Manifesto della cura del Collettivo di cura ; assemblea e demo Magnolia; Società della Cura; ministre Cepal (Comisión Económica para América Latina y el Caribe…etc)
Néo-mutualisme populaire et conflit : les groupes et les lieux de femmes comme expériences concrètes pour redéfinir de nouvelles formes d’organisation ; biens communs et subjectivités des femmes. Économie, santé, éducation. Environnement et crise climatique.Non aux dépenses et au commerce des armes – Reconversion productive
Évaluation féministe des réponses politiques à la crise : ce qui a été fait et ce qui est prévu : Nous avons besoin de différentes politiques économiques et sociales de la part des gouvernements et d’un (nouveau) rôle des États et des institutions internationales, besoin d’un mouvement féministe et trans-féministe qui impose sur la scène internationale nos thèmes et nos objectifs.
Pays participants
(Brésil, Inde, Europe, Turquie, États-Unis, Amérique Latine, Afrique, Algérie, Tunisie, Maroc, Liban….)